Esnes

Circuit du château d'Esnes à l'abbaye des Guillemins

Circuit réalisé avec le concours des communes et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre.
L’itinéraire relie des éléments remarquables du patrimoine historique et des villages pittoresques, sur un plateau interrompu par de petites vallées encaissées.Prudence le long des RD 980 et RD 15.

Profil et coordonnées du circuit:
Circuit du château d'Esnes à l'abbaye des Guillemins
Le parcours du circuit =  11 km - 3h30
Alt mini =  77 m - Alt maxi =  139 m
Dénivelé positif =  115 m - Dénivelé négatif =  117 m
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Départ parking de l'église - Esnes
Longitude = 3° 18' 38.21" E (3.310626°)
Latitude = 50° 06' 11.90" N (50.103288°)
Altitude =  92 métres
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abbaye

Circuit du château d'Esnes à l'abbaye des Guillemins

Départ : la place de l'église d'Esnes

1Montez la rue de Longsart en direction du cimetière. Croisez ce dernier et continuez tout droit jusq’à la ferme LongSart. Le rideau d’arbres à droite souligne le ravin d’Hautcourt.

2 Le long de la propriété, descendez à droite le chemin creux. Au niveau de la station de pompage, rejoignez tout droit la RD 15, à hauteur du château d’eau.

3 Empruntez prudemment à gauche le bas-côté et atteignez Haucourt-en-Cambrésis. Après le double virage à l’entrée du village, suivez la première rue à droite (rue de l’Abbé-St-Aubert).

4 Au niveau de la croix à la mémoire de l’Abbé Toussaint-St-Aubert et de la chapelle en brique (1960), empruntez à droite le chemin enherbé qui contourne en contrebas le village.

5 Coupez la RD 118, continuez en face et allez tout droit à travers champs sur plus de 2 km jusqu’au hameau de Selvigny.

6 Selvigny : au niveau de la grange à pans de bois, prenez à droite. Au stop (calvaire en face), effectuez un bref crochet gauche-droite avant d’emprunter le chemin agricole (chemin privé d’association foncière).

7 A l’intersection des chemins agricoles, continuez tout droit et aboutissez face à l’ancienne abbaye des Guillemins (possibilité d’enchaîner à gauche avec le circuit “Autour de Walincourt-Selvigny”).

8 Traversez et longez prudemment la RD 960 à droite sur 200 mètres puis suivez le premier chemin à gauche. Arrivé au bosquet, continuez à descendre à gauche puis en épingle à cheveux, virez à droite pour rejoindre la passerelle métallique en contrebas.

9 Après la passerelle, poursuivez à droite puis tout droit le long des vallées de la Ferme des Coeures et du Pantis.

10 Prenez à droite et tout de suite à gauche jusqu’au château d’Esnes que vous contournez avant de retrouver l’église.

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Site Web de la ville
Esnes

Esnes était l'une des 12 pairies du Cambrésis. Le premier seigneur connu à Esnes est Alard de Peteghem en 1007, il est pair du Cambrésis. Quatre générations plus tard, Alard II (1105) aura comme héritière une fille qui épousera Eustache de Landas, seigneur d'Eyne en Flandre, quatrième fils d'Amaury VI et d'Ermentrude de Béthune. La maison d'Esnes passe donc dans une branche de la famille de Landas, qu'on appellera les Landas d'Esnes. Ils porteront les armes anciennes, c’est-à-dire d’argent (blanc) à la bordure de sable (noir)... [Lire la suite]
Vers 1260, Alix de Beauvoir, épouse de Gérard de Landas d'Esnes, accouche d'une unique fille (Alix). Elle épousera Alard de Croisille qui porte comme armes de gueules (rouge) à 10 losanges d'or (jaune) placés 3,3,3,1. Il fera passer la maison des Landas-Esnes dans sa famille, et n'étant pas l'aîné, il décidera de reprendre le nom d'Esnes. Pour confirmer cette nouvelle dénomination, il va maintenir son blason mais en prenant les couleurs des Landas-Esnes. Ses nouvelles armes sont donc de sable (noir) à 10 losanges d'argent (blanc) qui deviendront définitivement les armes des seigneurs d'Esnes. Les seigneurs d'Esnes rendront pour la plupart hommage au comte de Hainaut et feront partie de cette armée dans les différentes campagnes contre le duché de Brabant, de Limbourg, de Flandre etc. Pourtant Jean Ier au début de la guerre de Cent Ans renverra son hommage au comte de Hainaut, allié aux Anglais, pour servir le roi de France. Il sera tué à la bataille de Poitiers en 1358. Plusieurs seigneurs d'Esnes seront baillis du Cambrésis et d'Amiens. Robert d'Esnes dit Mansart en 1411, homme du duc d'Orléans, seigneur d'Esnes, de Grécourt, Wavrechin, Vire, Bétancourt et Beauvoir sera gouverneur du château de Coucy qu'il défendra pendant 3 mois, assiégé par le comte de Saint-Pol. Il se rendra après bien des combats faute de vivres.
Source :Wikipédia
Le château d'ESNES
Le plus imposant château du Nord. Célèbre pour son château fort cerné de douves, le plus imposant du Nord, Esnes est un petit village de la vallée du haut Escaut, site qu’occupaient déjà les Romains. La grosse tour crénelée flanquée de la tourelle de l’horloge date des XIIIe-XIVe siècles. La cour du château abrite la demeure seigneuriale des comtes de Beaufremez, pour qui la seigneurie fut érigée en baronnie en 1630. Il n’en reste que le corps de logis principal datant du XVIIe siècle et les dépendances, transformés aujourd’hui en exploitation agricole. Esnes, qui marqua longtemps la frontière franco-germanique, fut l’une des douze pairies du Cambrésis créées en 883 et les habitants obtinrent une charte en 1193. La sépulture des seigneurs d’Esnes, dont plusieurs furent grands baillis du Cambrésis, se trouve dans l’église St Pierre datant du XVe siècle, épargnée par la Première guerre mondiale qui détruisit partiellement le village. Sucrerie, broderie, brasserie, tannerie, vannerie, carrières et moulins firent vivre autrefois les Esnois qui étaient près de 1700 à la fin du XIXe siècle. Ils ne sont plus que 656 à l’aube du IIIe millénaire.
Source : Dictionnaire du Nord et du Pas de Calais ; Ed Larousse
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Patrimoine religieux
Eglise St Pierre

Surplombant fièrement la colline face au château, l'église Saint-Pierre, bordée d'une harmonieuse bordure de pavés récupérés, fourmille d'anecdotes croustillantes. Gérard Briquet, son dévoué diacre, figure charismatique des paroissiens, s'est fait un plaisir de nous en raconter quelques unes.
D'origine hollandaise, le curé François Lootz était dans les années 60, bien en avance sur son temps. Ce géant, au langage bien vert en chaire, d'une autorité impressionnante, artiste peintre à ses heures perdues, avait implanté son atelier dans un local légué par le grand-père de notre diacre. Sa facture picturale, très colorée, avait un rapport direct avec la religion. Mais ses sujets campés, outre leur manque de sobriété dans le choix des couleurs, n'étaient pas toujours du goût de ses brebis conformistes... [Lire la suite]
Les femmes peuplaient souvent son univers : pour exemple, restée en bonne place à l'entrée de l'église, la fresque murale représentant Sainte-Rita qui ceinture le corps du Christ. De quoi s'attirer les foudres de l'enfer ! Pour autant, cette peinture décalée est restée en bonne place vu qu'elle fait partie intégrante de l'autel de Sainte- Rita, habilitée à guérir les malades en priant pour eux.
L’Autel de Sainte-Rita représente la vierge avec le corps du Christ dans ses bras.
Derrière, se trouvent, gravés sur une pierre murale, les noms des soldats morts au champ d'honneur durant la guerre de 1914/1918. De plus, on découvre au pied de l'autel, les photos en médaillon en noir et blanc, desdits soldats morts pour la patrie.
L'église contient également les pierres tombales de Martin Carpeau et de son fils, qui furent maires du village, respectivement, avant et pendant la révolution. Le père fut en son temps responsable des cultures sur le château, et c'est sans doute grâce à son aura qu'il n'a pas été détruit durant la révolution.
À une époque, des familles pratiquantes ont mis la main au porte-monnaie pour payer les vitraux de l'église en hommage à ses saints. (ex : familles Stiévenard, Champagne, Grésillon, Frappart, Maillot, etc.). L'ancien boulanger d'Esnes, il y a peu de temps, a restauré la plupart des vitraux abîmés.
À l'intérieur, sur le pourtour mural, on trouve une bordure en bois mentionnant le nom des chefs de famille. Jadis, lorsque le culte était célébré, ces messieurs y avaient là leurs places attitrées alors que leurs épouses étaient dans la nef... La tradition a disparu sauf pour certains, qui l'ont pérennisée !
À l'origine, elle aurait été construite dans l'autre sens et sur un ancien autel païen. Une manière radicale d'éradiquer le polythéisme au moment de l'évangélisation de la Gaule ! J. G. (CLP)
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